Dresser un diagnostic technique global (DTG) de l'immeuble en copropriété

Avec la loi Alur, le diagnostic technique global est devenu obligatoire à la mise en copropriété des immeubles de plus de dix ans.

Par ailleurs, le syndic doit organiser un vote de l’assemblée générale, au sujet de la réalisation du DTG, dans les copropriétés existantes.

Enfin, le DTG peut aussi être exigé s’il y a risque d’insalubrité du bâtiment.

Dans tous les cas, ce diagnostic technique montre l’état général de l’immeuble. Voici les principaux objectifs :

• Anticiper les travaux nécessaires à la conservation des immeubles bâtis
• Améliorer la gestion technique et patrimoniale du bien immobilier.

Le bilan, établi par un professionnel habilité, doit ensuite être intégré au carnet d’entretien.

Les diagnostics, expertises et préconisations du DTG

Dans toutes les copropriétés à usage d’habitation (total ou partiel), le DTG comprend :

• Un constat de l’état apparent des parties communes et des équipements communs
• Une information liée à l’état de la situation du syndicat des copropriétaires
• Le compte-rendu des améliorations possibles au niveau technique et patrimonial
• Un DPE ou un audit énergétique en fonction du nombre de lots de copropriété si l’immeuble dispose d’installations collectives de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire ou de refroidissement
• La liste des travaux à prévoir et une évaluation du budget pour leur réalisation

La durée de validité du diagnostic technique global est de dix ans. D’ailleurs, les travaux préconisés sont ceux à prévoir pour les dix années suivant la réalisation du DTG.